Quels sont les prochaines émissions que vous voudriez voir ?

L'émission "Tu la sens la liberté" a déjà quatre émissions de programmé

Deux avec l'éditorial enregistré et remastérisé :
- Animaux et Christianisme : Partie I (avec un témoignage d'un ancien "témoin de Jéhovah").
- Animaux et Christianisme : Partie II

Ce sont des émissions religieuses pour donner des outils au chrétiens qui voudraient changer leur philosophie en se basant sur la Bible. Il a été très difficile de trouver un groupe de chrétien VG. Une des raisons peut s'expliquer par le fait que les chrétiens à l'instar des juifs ou des musulmans ne sentent pas vraiment concerner par le droit des animaux.

Dans la suite du travail, je réalise un éditorial sur la prochaine émission "animaux et judaïsme". Cela semble tout à fait logique. En effet, les chrétiens comme les juifs possèdent un tronc commun qui se nomme "l'ancien testament". Aussi, il s'avère très intéressant d'aborder d'étudier la "pensée juive" à ce sujet. Pour cause, il s'avère que le corpus des écrits saints, tout comme les différents apport des deux Talmud s'inscrit dans une certaine richesse qui ferait passer notre législation sur les animaux comme totalement "hase been". Dans ce cadre, j'ai trouvé une personne qui se nomme Liza qui vit dans un petit village en Israël gérant la page "animaux et judaïsme" sur Facebook. Elle milite chez 269 Life. L'interview devrait se faire par Whatsapp. Toutefois, j'ai peur que le distance entache particulièrement la qualité. Qui ne tente rien n'a rien.

J'ai essayé de faire la même chose avec VG musulmans pour que l'une des trois grandes religions monothéiste ne tombe pas dans l'oublie dans le cadre de mes travaux. Je n'ai pas réponse à ce jour.

Ensuite, j'ai eu une conversation avec Néo de Nonbi Radio. Il s'avère que les émissions font trop amateur pour le moment. On verra pour l'année prochaine lorsque le podcast sera constitué de plusieurs dizaines d'émissions. En effet, la frontière entre l'amateur et le professionnel semble désormais atteignable, mais cela va demander un travail de fond.

J'ai laissé tombé l'interview avec Francine Sporenda. Je ne maîtrise absolument pas le sujet. On oublie. Il y a eu des débats à ce sujet et je vous en remercie par avance.

Ensuite, dans le cadre de ma volonté de vous faire participer aux différentes émissions. On peut également parler d'écologie, cela rentre dans les clous. Toutefois, il me faudrait des idées.
"Les guerres sont des phénomènes barbares" -- Rosa Luxemburg
Animaux et Christianisme - Partie I

Bienvenue, vous êtes sur le septième épisode de l’émission « Tu la sens la Liberté ? ». Pour ce numéro spécial qui se sera fait en deux parties.

Quand j’étais écolier et collégien, j’ai étudié dans une école et collège privée catholique sous contrat. Malheureusement, j’ai été viré pour des raisons de soumission à l’autorité. La recherche de la liberté commençait à ce moment-là. Je me suis longtemps intéressé à la philosophie libertaire et marxiste pour organiser ma structure de pensée.

Plus tard, je suis tombé dans les addictions avec des overdoses. Dans une investigation profonde, j’ai commencé à saisir la matérialisation d’une « puissance supérieure ». Il est évident que la « puissance supérieure » ou « Dieu » n’ont a priori rien à voir dans le cadre d’un enracinement très profond de la doctrine matérialiste. Pourtant, cette voie spirituelle m’a permis de trouver une autre démarche profonde.

Je me sens comme Saint Thomas. Quand Jésus lui dit « Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru.» (Jean 20 : 29). Le scepticisme général fait partie intégrante de ma propre vie. Douter, raisonner, argumenter sur les faits apparaît comme une certaine rigueur et une honnêteté que je dois avoir vis-à-vis de moi-même. La matérialisation de la foi se construit in fine comme quelque chose de forcément mystique. Dans les sciences dures comme sociales, les croyances vont à l’encontre de la science. Pourtant, croire et faire de la science ne sont pas incompatibles lorsque nous séparons les deux.

Il paraît qu’il y a beaucoup d’athées parmi ceux qui sont adeptes de la défense du droits des animaux. Nonobstant ce fait, nous n’avons pas vraiment d’études à ce sujet, tout comme différents sondages. En l’absence de preuves, ne ne pouvons rien hypothéquer comme théorie. Pourtant, je me suis dit s’il y a des athées parmi de « grand mouvement », il y a forcément des croyants.

La pasteur qui me suit et qui me fait l’étude biblique me disait que j’étais « un miracle de Dieu ». Profondément athée et enraciné dans une logique matérialiste à l’extrême, je ne voyais uniquement ce que je pouvais démontrer. Pourtant, la foi et la raison semble deux choses totalement contradictoire.

L’honnêteté incombe à dire que j’ai renié le catholicisme pour des raisons éthiques, spirituelles et de dogme. Le « vieux monde » ne pourra pas se soustraite d’une théologie tombant profondément dans ses abîmes. Évidemment, il faut le rappeler au XXIème, chacun est libre de croire comme de ne pas croire, mais aussi de critiquer les différents courants religieux.

Au cours d’un séjour dans une clinique psychiatrique, j’ai changé. Je peux le dire et haut fort, ce changement de paradigme m’a permis de changer du statut de « carniste » assez radicale à celui d’être végétarien même si pour moi, cela n’est pas assez. J’ai l’ambition de passer à un autre cape dans les prochains mois, voir les prochaines années. Toutefois, « Rome ne s’est pas construite en un jour ». Se séparer d’un schéma ancré pendant des dizaines d’années n’est pas simple à faire. Cela prend manifestement du temps puisque cela touche au plus profond de nous-même à savoir notre pensée tout comme notre conscience.

Durant un séminaire au sein de la communauté religieuse que j’ai faite à la Bourboule, j’ai fait des recherches pour lier deux faits qui a priori n’ont rien à voir l’un et l’autre. Le christianisme et la « lutte pour le droit des animaux ». De facto, j’ai fait des recherches pour tomber sur des groupes qui essayent de mêler ces deux courants philosophiques. Dans le même temps, j’ai décidé d’emboîter le pas, vers une émission qui aura lieu en octobre qui se nommera « animaux et judaïsme ».

Dans le premier chapitre de la Genèse, il y ai décrit que les premiers hommes mangeaient exclusivement des plantes. Plus tard, lorsque Moïse pris les tables de la loi, Dieu l’ordonna l’un des commandements : « Tu ne tueras point ». Pourtant les êtres humains juifs ou chrétiens continuent de faire des massacres sur l’ensemble du globe chaque jour pour se nourrir ou nourrir les autres animaux.

Dans le même temps, Saint-Matthieu dans son évangile nous ordonne la marginalité et la conventionnalité. N’est-ce pas dans ce sens que la « lutte du droit des animaux » doit être regardé au sens la Bible comme étant une lutte marginale et non-conventionnelle ?

Je suis tombé dans un groupe sur un des réseaux social le plus fréquenté sur la planète. En faisant le bouche à oreille, je suis tombé sur deux personnes croyantes mêlant la lutte pour « le droit des animaux ». Au début, je n’avais qu’une seule personne, puis j’en ai eu deux. La question s’est posé : comment articuler un podcast a fortiori très intéressant sur des personnes qui maîtrise mieux que moi la question de la religion. J’ai décidé de faire une émission en deux parties.

La véracité de faire une émission politico-religieuse s’inscrit dans une autre approche de la question « du droit des animaux ». Je suis tombé sur Rémi, dont son histoire personnel m’a profondément touché. Ancien témoin de Jéhovah, il a décidé de quitter cette secte pour toucher le protestantisme.

Cet épisode sera divisé en trois parties. D’abord, nous aurons un témoignage du passage de Témoins de Jéhovah au protestantisme, dans une seconde partie nous aurons un changement de paradigme et dans une dernière partie le lien entre le christianisme et l’animalisme.
"Les guerres sont des phénomènes barbares" -- Rosa Luxemburg
Animaux et Christianisme - Partie II

Bienvenue, vous êtes sur le huitième épisode de l’émission « Tu la sens la Liberté ? ». Il s’agit de la deuxième partie de notre émission sur la thématique « animaux et christianisme ».

Dans le cadre de l’éditorial, nous allons nous intéresser à la première pêche miraculeuse. Ainsi, Simon dit à Jésus : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ». Dès lors les disciples de Jésus avaient travaillé dure et de façon acharnée pour récolter quelques poissons sans rien obtenir comme résultat. Toutefois Jésus avait demandé aux pêcheurs de lancer les filets, Simon un peu déboussolé déclara « sur ta parole, je jetterai le filet ». Puis Simon jeta le filet dans le lac en suivant la parole de Jésus. Dans le cadre des miracles de Jésus, les filets était plein à craquer. Plus tard, Simon devint un disciple de Jésus et se renomma Pierre. On constate dans ce passage que le fait de pêcher des poissons pour nourrir les êtres humains s’inscrit dans une vision typiquement spéciste. En effet, les poissons sont considérés comme un inférieur aux être humains.

Le sacrifice d’Abraham est largement commémoré lors la Pâques chrétienne. Dans l’histoire de l’ancien testament, Dieu ordonne à Abraham de sacrifier son fils Isaac. La femme d’Isaac, Sarah, était stérile, et tous deux avaient beaucoup de mal à avoir un enfant. Il s’agit du sacrifice ultime. En effet, Abraham était prêt à sacrifier ce qu’il avait de plus cher. Toutefois, devant l’acte irréparable d’Abraham, un Ange vient à Abraham lui ordonna de sacrifier un bouc qui se trouvait non loin de là. Ainsi, Abraham sacrifia en holocauste le bouc. Ce sacrifice donna naissance aux différents bains de sang dans les religions abrahamiques. Durant la Pâques chrétienne, la tradition veut que le chrétien honore ce sacrifice à travers l’agneau de Dieu ou Agnus Dei.

Cependant, il s’avère que les animaux comme les plantes s’ils l’ont suit effectivement le Genèse à la lettre sont des êtres vivants créés par Dieu. Nous l’avons dit dans le dernier éditorial que Dieu avait demandé aux êtres humains de manger exclusivement des plantes. Dans le premier Chapitre, au verset 26 « Dieu dit : Faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre ». Il y a manifestement cette forme de domination. Cependant au verset 30, il est écrit que : «Dieu dit : Voici que je vous donne toute herbe porteuse de semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence : ce sera votre nourriture ». Si l’être humain est considéré comme au sommet de la pyramide des espèces selon la volontiers de Dieu, il s’inscrit dans une logique de suprématisme. Toutefois, le fait que l’être humain soit exclusivement végétalien change le regard de ce suprématisme pour aller vers un aspect mutualiste.

Des exemples dans l’ancien et le nouveau testament de l’exploitation des animaux ne manque pas vraiment. Dans une conversation que j’ai eu, une personne m’affirmait comment je pouvais défendre le « droit des animaux » et s’inscrire dans une logique « chrétienne ». Nous l’avons vu dans les deux premiers exemples, les deux semblent particulièrement contradictoire et elle aurait raison. Il semble nécessaire d’avoir une grille de lecture pour hiérarchiser l’ensemble du corpus. Par exemple, nous avons vu qu’entre le premier chapitre et le vingt-deuxième, il y a manifestement un paradoxe. Cela peut s’expliquer entre autre par l’influence des païens sur le judaïsme et l’ancien testament.

Mais, nous voilà au XXIème siècle. Les choses ont considérablement changé depuis l’époque où la Genèse a été rédigée et les différents évangiles. Notre époque s’intéresse en particulier aux « droits des animaux ». La question des animaux est devenue un enjeux majeure dans notre société. Il ne sa passe pas un jour sans qu’il y ai des scandales sur des questions de maltraitance.

Dans ce cadre, le christianisme ne peut-être indifférent aux enjeux de société et doit s’adapter pour prendre le train en marche tout comme les autres religions. Or, il s’avère qu’il a été particulièrement compliqué de trouver un groupe de chrétiens défendant le droit des animaux. Cela reste vraiment marginal comparé aux autres groupes religieux sur le sujet.

Pour cette deuxième partie, nous serons avec Bénédicte qui vient du même groupe qu’Alexis. D’ailleurs, nous avons fait une petite erreur dans notre précédent éditorial.

L’émission se composera de trois parties. Tout d’abord, nous parlerons de la conversion au christianisme pour mieux comprendre le chemin qu’à emprunter Bénédicte, ensuite nous évoquerons les éléments qui ont poussé à changement de philosophie et enfin le christianisme et l’animalisme.
"Les guerres sont des phénomènes barbares" -- Rosa Luxemburg