Emission avec Francine Sporenda

Myiette a dit...



houlà, dic donc c'est le brouillon et tu t'es relu aprés avant de l'envoyer, rassure-moi? : )


Pour être franc, j'étais bourré et dans un état second, je me souviens au réveil m'être relu. J'ai essayé d'arrondir les angles. Elle a répondu cela :


Votre projet est intéressant mais actuellement, je suis en vacances et peu disponible
"Les guerres sont des phénomènes barbares" -- Rosa Luxemburg
Le sujet de la prostitution me semble encore moins évident que celui du consentement.
D'une manière analogue au refus de relation sexuelle, où il n'y a aucun doute sur le non consentement, il semble évident que toutes les personnes défendant la liberté sont contre la prostitution forcée.
Après, il existe une infinité de nuances entre les travailleur.ses du sexe qui assument leur activité comme une autre profession et celleux qui y recourent pour des raisons financières.

Corolaire au sujet de l'abolition de la prostitution, celle du travail...

Un article que j'avais trouvé pertinent à ce sujet : https://www.vice.com/fr_be/article/xwnan4/pourquoi...

Le sujet de la prostitution me semble encore moins évident que celui du consentement.
D'une manière analogue au refus de relation sexuelle, où il n'y a aucun doute sur le non consentement, il semble évident que toutes les personnes défendant la liberté sont contre la prostitution forcée.
Après, il existe une infinité de nuances entre les travailleur.ses du sexe qui assument leur activité comme une autre profession et celleux qui y recourent pour des raisons financières.

Corolaire au sujet de l'abolition de la prostitution, celle du travail...

Un article que j'avais trouvé pertinent à ce sujet : https://www.vice.com/fr_be/article/xwnan4/pourquoi...


Ça demanderait de davantage fouiller, mais disons que le ton et le vocabulaire employé par les pro-abolition me semblent un peu… disons que je parierai que d'autres articles démontrent une autre réalité avec d'autres chiffres.

Le dernier article que j'ai lu tout à l'heure au sujet des abolitionnistes, (sans savoir si c'est cette nana en personne qui s'exprimait), posait différentes questions, et à celle d'accéder à la sexualité pour les personnes handicapées, il était asséné en 4 lignes que la sexualité n'était pas un droit (!), surtout si c'était au détriment de quelqu'un d'autre, et que de toute façon, dans les clients chopés par les flics, il n'y avait aucun handicapés (!).

J'ai vu plusieurs docu sur ça, complètement bouleversants, sur les asso ou les professionnelles qui proposent un service sexuel aux personnes handicapées, et c'est pas vraiment "au détriment" de ceux qui le font…
Sylve a dit...
Ça demanderait de davantage fouiller, mais disons que le ton et le vocabulaire employé par les pro-abolition me semblent un peu… disons que je parierai que d'autres articles démontrent une autre réalité avec d'autres chiffres.

Le dernier article que j'ai lu tout à l'heure au sujet des abolitionnistes, (sans savoir si c'est cette nana en personne qui s'exprimait), posait différentes questions, et à celle d'accéder à la sexualité pour les personnes handicapées, il était asséné en 4 lignes que la sexualité n'était pas un droit (!), surtout si c'était au détriment de quelqu'un d'autre, et que de toute façon, dans les clients chopés par les flics, il n'y avait aucun handicapés (!).

J'ai vu plusieurs docu sur ça, complètement bouleversants, sur les asso ou les professionnelles qui proposent un service sexuel aux personnes handicapées, et c'est pas vraiment "au détriment" de ceux qui le font…


C'est certain que c'est un très vaste sujet. De nombreux livres y sont consacrés.

Ce qui me gène chez les abolitionnistes, c'est que (encore une fois) iels voudraient imposer leur manière de voir en n'étant même pas concerné.es. Comme tu le soulignes, Sylve, iels n'hésitent pas à avancer une argumentation idéologique, voire même en apportant des témoignages douteux (procédés rappelant les méthodes des anti-IVG et de la manif pour tous).

Ensuite, comme tout sujet touchant à la sexualité, il reste entaché (pour ne pas dire englué) d'hypocrisie. Comme le démontre l'excellent documentaire d'Ovidie , relatif à la politique abolitionniste et soit disant "culpabilisante des clients" en Suède : "Là où les putains n'existent pas"
https://www.youtube.com/watch?v=b-N0FcI1hcg
Entièrement d'accord avec Eric et Sylve en ce qui me concerne.
j'ajouterai que j'ai pour principe de ne pas me substituer au pouvoir de décision de personnes adultes qui ne sollicitent pas d'intervention, en particulier sur des sujets que je connais moins qu'elles,
que je connais des personnes qui sont convaincues d'exercer cette activité de leur propre choix et en toute liberté,
qu'être féministe, pour moi, c'est d'abord ne pas décider à la place d'une autre femme, ne pas l'infantiliser au prétexte qu'elle n'aurait pas compris que ce choix n'en serait pas un et/ou qu'il serait imposé par un mécanisme psy d'autodestruction,
et que la prohibition me semble clairement poser plus de problèmes qu'elle n'en résoudrait. (je pense d'ailleurs qu'elle n'en résoudrait aucun)
Pensez à vous abonner au(x) fils! (En haut à droite, dans "outils du fil") - On peut aussi s'en désabonner au besoin. Proposer n'est pas imposer, proposer n'est pas non plus récriminer
Myiette a dit...
la prohibition me semble clairement poser plus de problèmes qu'elle n'en résoudrait. (je pense d'ailleurs qu'elle n'en résoudrait aucun)
C'est ce que montre le docu d'Ovidie. Dans le cas qui y est exposé, la prohibition engendre même de nouveaux problèmes. (S'abstenir de le visionner le soir, tellement il est révoltant)
Je vais prendre mon temps. Je me rends compte que sur la question de la prostitution ce n'est pas l'élément central de l'entretien.

Pierre a dit...


Mais, sur la question de la prostitution ça m'intéresse aussi ????



Pour introduire cette question on peut toujours parler des chiffres et mettre en avant des statistiques. D'un côté, on peut se pencher sur les pays régulateurs comme l'Allemagne, les Pays-Bas et de l’autre des pays abolitionniste par le demande : la prostitution en tant que tel n'est pas abolie vu que le délit de racolage a été supprimé, mais le client est pénalisé. On peut aussi s’intéresser au nombre de prostitués qui sont assassinés selon les différents pays et faire un état des lieux.

On peut s'intéresser sur la question du consentement : la recherche du consentement libre et éclairé est peu mis en avant, mais les personnes qui se réclament comme des "travailleuses du sexe" pointent le caractère contractuel du rapport sexuel. De l'autre, nous sommes confrontés dans les milieux les plus glauques des problèmes de drogue ou encore sur la question des inégalités : la prostitution permet d'offrir un revenu direct pour pallier certains faits.

Sur la question des personnes à interviewer, j'ai envoyé un message privé à @Lucille et j'ai eu différentes conversations avec @Myette.

Comme je l'ai rappelé plus haut, l'idée que j'ai du avoir dans mon alcoolisme actif c'était d'avoir un avis de Francine Sporenda sur la prostitution à titre personnel puisque je pense que l'on ne peut faire une interview d'une féminisme radical sans parler de la question de la prostitution.

Je pense dès lors que dans le cadre d'une émission, il s'agit plutôt de faire un focus : genre deux questions voir trois maximum en fin d'émission.

Ensuite, je me demande comment un réseau social comme le notre peut se doter les moyens de créer un débat sur le plan technique. Techniquement, je ne sais pas comment. Vu qu'actuellement la radio se gère par Cool Mic (via smartphone) et ne permet de s'y gérer via my radiomatisme (un logiciel freeware d'édition de radio en ligne) : il manque le login pour s'identifier.

Il y avait la solution de créer un double regard, même question : même réponse, même temps de parole. Cela signifierai donner environ 15 minutes par participants sur le sujet. Pour générer un focus de plus d'une demie-heure. Cela me semble plus raisonnable que de faire une émission entière sur le sujet.

Aussi, il semble nécessaire de rappeler aux participants une clause : celle de non-polémique sur les propos de son adversaire politique tout comme le fait de non-dénigrement du réseau social TheChangeBook.

À titre personnel, je serai favorable à déléguer cette tâche à quelqu'un. Je me sens absolument pas capable psychologiquement d'être face à quelqu'un qui défendrait mordus et mordicus la prostitution. Cela a un rapport avec mon parcours en terme d'addiction, j'ai vu des personnes sombrer dans la prostitution pour un caillou de crack ou même une pilule d'extasy. Cela m'a profondément marqué et j'en garde à titre personnel un quasi-traumatisme psychologique.
"Les guerres sont des phénomènes barbares" -- Rosa Luxemburg
Pierre, j'ai effectivement la sensation que beaucoup de choses s'amalgament hors raison sur ce sujet, or c'est un sacré morceau, je doute que ce soit une bonne chose de l'attaquer sans le recul nécéssaire. Est-ce que ça n'a pas tendance à te mettre en difficulté tout court, comme sujet? De toute façon tant que mme Sporenda ne t'a pas donné d'accord sur le principe, c'est peut-être pas la peine de te mettre la rate au court-bouillon, non?

Après pour ce qui est de la décision collective, sur le principe, si la discussion reste sur le même mode, je suppose qu'elle pourrait se synthétiser dans un vote du genre :
1) pour ou contre le relai de ce positionnement prohibitionniste (sisi, c'est comme ça qu'on dit Wink ) ,
2) pour que le sujet soit traité, non dans l'optique de la promotion du positionnement prohibitionniste, mais en perspective du positionnement inverse.
(excuse moi, je balance les choses comme elles me viennent de façon pas du tout objective, ce n'est évidement pas du tout comme ça qu'il faudrait écrire les questions du vote)
Moi je serais effectivement d'avis de poser cette condition d'un traitement équitable des deux parties, d'autant que sincèrement, la position prohibitionniste est effectivement défendue par l'extrême droite.
Autre chose, j'entrevois quelle était l'arrière pensée qui te motivait dans cette démarche, suite aux différents échanges qu'on a eu sur le sujet (je comprend maintenant pourquoi je ne comprenais rien, en somme Happy ), tu voudrais démontrer en quelque sorte - en dehors de toutes les choses qui résonnent fort en toi et qui te tiraillent pour avoir le micro dans ce sujet - que si la prostitution est inacceptable, l'exploitation de l'humain, en somme, hein, et bien l'exploitation animale y serait comparable. (tu me diras si je me trompe)
Je pense qu'il y a trop de choses qui s'amalgament pour toi dans ce sujet, et que, quand vraiment tu y sera prêt, que tu pourras y penser sereinement sans que tout vienne s'amalgamer et te secoue dans tous les sens, il faudra choisir un seul angle par émission :
soit le lien drogue-prostitution,
soit la question de la prohibition du travail sexuel pour/contre, effectivement,
soit la question de l'exploitation animale (que tu as déjà traitée, à priori),
soit même la question de savoir si le prohibitionnisme peut il seulement se réclamer du féminisme Smile
Au fur et à mesure qu'on en discute, si je crois y voir plus clair, j'ai la sensation que tu voulais recueillir l'avis d'une féministe sur la question de l'exploitation animale, et tu la voulais prohibitionniste pour rapprocher cette position de l'abolitionnisme; mettre au même niveau exploitation humaine sexuelle et exploitation animale.
Je pense qu'avec un peu de recul, ça te fera le même effet qu'à moi, qui n'ai pas l'impression que ce soit une bonne idée Smile

Pierre a dit...

Je vais prendre mon temps. Je me rends compte que sur la question de la prostitution ce n'est pas l'élément central de l'entretien.



Pour introduire cette question on peut toujours parler des chiffres et mettre en avant des statistiques. D'un côté, on peut se pencher sur les pays régulateurs comme l'Allemagne, les Pays-Bas et de l’autre des pays abolitionniste par le demande : la prostitution en tant que tel n'est pas abolie vu que le délit de racolage a été supprimé, mais le client est pénalisé. On peut aussi s’intéresser au nombre de prostitués qui sont assassinés selon les différents pays et faire un état des lieux.

On peut s'intéresser sur la question du consentement : la recherche du consentement libre et éclairé est peu mis en avant, mais les personnes qui se réclament comme des "travailleuses du sexe" pointent le caractère contractuel du rapport sexuel. De l'autre, nous sommes confrontés dans les milieux les plus glauques des problèmes de drogue ou encore sur la question des inégalités : la prostitution permet d'offrir un revenu direct pour pallier certains faits.

Sur la question des personnes à interviewer, j'ai envoyé un message privé à @Lucille et j'ai eu différentes conversations avec @Myette.

Comme je l'ai rappelé plus haut, l'idée que j'ai du avoir dans mon alcoolisme actif c'était d'avoir un avis de Francine Sporenda sur la prostitution à titre personnel puisque je pense que l'on ne peut faire une interview d'une féminisme radical sans parler de la question de la prostitution.

Je pense dès lors que dans le cadre d'une émission, il s'agit plutôt de faire un focus : genre deux questions voir trois maximum en fin d'émission.

Ensuite, je me demande comment un réseau social comme le notre peut se doter les moyens de créer un débat sur le plan technique. Techniquement, je ne sais pas comment. Vu qu'actuellement la radio se gère par Cool Mic (via smartphone) et ne permet de s'y gérer via my radiomatisme (un logiciel freeware d'édition de radio en ligne) : il manque le login pour s'identifier.

Il y avait la solution de créer un double regard, même question : même réponse, même temps de parole. Cela signifierai donner environ 15 minutes par participants sur le sujet. Pour générer un focus de plus d'une demie-heure. Cela me semble plus raisonnable que de faire une émission entière sur le sujet.

Aussi, il semble nécessaire de rappeler aux participants une clause : celle de non-polémique sur les propos de son adversaire politique tout comme le fait de non-dénigrement du réseau social TheChangeBook.

À titre personnel, je serai favorable à déléguer cette tâche à quelqu'un. Je me sens absolument pas capable psychologiquement d'être face à quelqu'un qui défendrait mordus et mordicus la prostitution. Cela a un rapport avec mon parcours en terme d'addiction, j'ai vu des personnes sombrer dans la prostitution pour un caillou de crack ou même une pilule d'extasy. Cela m'a profondément marqué et j'en garde à titre personnel un quasi-traumatisme psychologique.
Pensez à vous abonner au(x) fils! (En haut à droite, dans "outils du fil") - On peut aussi s'en désabonner au besoin. Proposer n'est pas imposer, proposer n'est pas non plus récriminer
Tiens, quelle image te semblerait illustrer ce que tu veux faire là, Pierre?
Pensez à vous abonner au(x) fils! (En haut à droite, dans "outils du fil") - On peut aussi s'en désabonner au besoin. Proposer n'est pas imposer, proposer n'est pas non plus récriminer
Je reprends la conversation des points que je voulais aborder en priorité :

Pierre a dit...

Nous aimerions connaitre vos avis entre le féminisme et l'animalisme ????


Jusqu'à présent, j'ai certes mis dix à quinze minutes de la conférence de Boucherie Abolition, dont Solveig m'a posé un terrible lapin lundi (d'où le fait qu'il y ai eu du Cabu au lieu de l'entretien). Mais, c'est une question fondamentale qui n'est pas abordé, et que je n'ai pas abordé dans mes podcasts. Pour une raison assez simple, en France, ce lien n'est pas fait ou de manière universitaire. En outre-atlantique, il y a des livres qui commencent à émerger et en France nada. Je me disais que de poser une question sur ce sujet permettrait de développer un concept jusque-là abstrait : le femellisme.

Pierre a dit...

Nous aimerons avoir avis sur l'évolution du droit des femmes depuis 2017


Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, nous avons eu tout de même de nombreux mouvements de libération de la femme : #MeToo, #BalanceTonPorc, etc. Quand est-il après ? Est-ce que nous avons une diminution de l'oppression des femmes d'une manière générale qui se traduit par moins d'agressions sexuels, moins de viols et moins de féminicide ? [Il s'agit d'une question ouverte]

Myiette a dit...

Moi je serais effectivement d'avis de poser cette condition d'un traitement équitable des deux parties, d'autant que sincèrement, la position prohibitionniste est effectivement défendue par l'extrême droite.


Pas de chance, Marion-Maréchal Le Pen a voté contre la loi de 2013..

https://rassemblementnational.fr/communiques/proje...

Sur le fait que le ex-FN soutienne la prostitution : https://www.la-croix.com/Actualite/France/Prostitu...

Myiette a dit...

Je pense qu'il y a trop de choses qui s'amalgament pour toi dans ce sujet, et que, quand vraiment tu y sera prêt, que tu pourras y penser sereinement sans que tout vienne s'amalgamer


Il y a rien qui s'amalgame. J'ai demandé à faire un focus sur le sujet avec une confrontation d'idée sur cinq minutes avec des questions que nous choisirons. Je ne prends pas la responsabilité de faire une émission entière sur la prostitution. J'en ai pas le courage. C'est pour une raison que sur le sujet de l'interview de la personne qui répondra aux deux-trois questions que la communauté de TCB soumettra, je serai pas là. Un enregistrement portable sous format AAC ou même en mp3, cela me suffit. Mais s'il faut vraiment que je me mette au charbon, je prendrait quelques benzos et j'irai ...

Myiette a dit...

Au fur et à mesure qu'on en discute, si je crois y voir plus clair, j'ai la sensation que tu voulais recueillir l'avis d'une féministe sur la question de l'exploitation animale, et tu la voulais prohibitionniste pour rapprocher cette position de l'abolitionnisme; mettre au même niveau exploitation humaine sexuelle et exploitation animale.


Le lien n'était pas entre l'abolitionnisme en matière de prostitution et l'abolitionnisme en matière d'exploitation animale, mais le lien entre féminisme et animalisme. C'est bien différent.
"Les guerres sont des phénomènes barbares" -- Rosa Luxemburg
Bon, alors je crois que je suis totalement à coté de la plaque Happy
Je ne connais pas le lien entre féminisme et animalisme et encore moins le femellisme Happy
Sinon, je voulais dire quand même que l'extrême droite ne se résume pas du tout pour moi à Mme uǝdǝן.
Ce serait pas mal que tu visionnes le film dont parlait Eric, ça pourrait peut-être t'être utile pour ton projet, je vais le mettre dans la vidéothèque. Je connais quelqu'un qui a vécu une situation similaire à celle évoquée dans le film, j'espère que ça c'est arrangé pour elle, enfin au moins elle n'a pas aussi mal fini. Peut-être qu'elle t'en parlera elle-même si elle repasse par là.

Pierre a dit...

Je reprends la conversation des points que je voulais aborder en priorité :



Jusqu'à présent, j'ai certes mis dix à quinze minutes de la conférence de Boucherie Abolition, dont Solveig m'a posé un terrible lapin lundi (d'où le fait qu'il y ai eu du Cabu au lieu de l'entretien). Mais, c'est une question fondamentale qui n'est pas abordé, et que je n'ai pas abordé dans mes podcasts. Pour une raison assez simple, en France, ce lien n'est pas fait ou de manière universitaire. En outre-atlantique, il y a des livres qui commencent à émerger et en France nada. Je me disais que de poser une question sur ce sujet permettrait de développer un concept jusque-là abstrait : le femellisme.



Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, nous avons eu tout de même de nombreux mouvements de libération de la femme : #MeToo, #BalanceTonPorc, etc. Quand est-il après ? Est-ce que nous avons une diminution de l'oppression des femmes d'une manière générale qui se traduit par moins d'agressions sexuels, moins de viols et moins de féminicide ? [Il s'agit d'une question ouverte]



Pas de chance, Marion-Maréchal Le Pen a voté contre la loi de 2013..

https://rassemblementnational.fr/communiques/proje...

Sur le fait que le ex-FN soutienne la prostitution : https://www.la-croix.com/Actualite/France/Prostitu...



Il y a rien qui s'amalgame. J'ai demandé à faire un focus sur le sujet avec une confrontation d'idée sur cinq minutes avec des questions que nous choisirons. Je ne prends pas la responsabilité de faire une émission entière sur la prostitution. J'en ai pas le courage. C'est pour une raison que sur le sujet de l'interview de la personne qui répondra aux deux-trois questions que la communauté de TCB soumettra, je serai pas là. Un enregistrement portable sous format AAC ou même en mp3, cela me suffit. Mais s'il faut vraiment que je me mette au charbon, je prendrait quelques benzos et j'irai ...



Le lien n'était pas entre l'abolitionnisme en matière de prostitution et l'abolitionnisme en matière d'exploitation animale, mais le lien entre féminisme et animalisme. C'est bien différent.
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Je crois qu'on parle plutôt d'abolitionnisme, ce qui permet de l'inscrire comme un prolongement de la lutte contre l'esclavage.

Il y a des féministes de gauche qui sont abolitionnistes (pas que...) et au delà des cercles féministes le "modèle suédois" a été appliqué/crée par des socio démocrates.

Il me semble qu'exposer les deux philosophies est la meilleure chose à faire. Interdire la prostitution en considérant les TDS (Travailleur/ses Du Sexe) comme des victimes aurait le mérite d'imposer un cadre légal clair et donc de réprimer tous les cas d'abus dès maintenant ; prôner la liberté de disposer de son corps et d'en tirer des revenus est un bel idéal qui, dans les conditions sociaux économiques actuelles, permet aux criminels de tirer d'énormes profits de personnes n'ayant qu'un éventail de choix biaisés (caricaturalement : travailleur pauvre dans le tiers monde ou TDS avec un salaire décent au service de clients riches).

Décrire les différentes législations, leurs résultats et les raisonnements sous-jacents.

Je crois qu'on parle plutôt d'abolitionnisme, ce qui permet de l'inscrire comme un prolongement de la lutte contre l'esclavage.

Il y a des féministes de gauche qui sont abolitionnistes (pas que...) et au delà des cercles féministes le "modèle suédois" a été appliqué/crée par des socio démocrates.

Il me semble qu'exposer les deux philosophies est la meilleure chose à faire. Interdire la prostitution en considérant les TDS (Travailleur/ses Du Sexe) comme des victimes aurait le mérite d'imposer un cadre légal clair et donc de réprimer tous les cas d'abus dès maintenant ; prôner la liberté de disposer de son corps et d'en tirer des revenus est un bel idéal qui, dans les conditions sociaux économiques actuelles, permet aux criminels de tirer d'énormes profits de personnes n'ayant qu'un éventail de choix biaisés (caricaturalement : travailleur pauvre dans le tiers monde ou TDS avec un salaire décent au service de clients riches).

Décrire les différentes législations, leurs résultats et les raisonnements sous-jacents.

Il faut absoluement que tu vois le docu d'Ovidie, et qu'on en reparle après
Pensez à vous abonner au(x) fils! (En haut à droite, dans "outils du fil") - On peut aussi s'en désabonner au besoin. Proposer n'est pas imposer, proposer n'est pas non plus récriminer
Myiette a dit...


Il faut absoluement que tu vois le docu d'Ovidie, et qu'on en reparle après
Je l'ai déjà vu.

Je l'ai déjà vu.

Ha bon?
Quelle critique en fais tu?
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