"La grimpette
Le là-bas d'ici s'allongeait sur la ligne horizontale...
Le soleil s'y couchait à ses côtés...
Je descendais en rappel jusqu'à ta verticale...
Je ne décrochais pas et t'accompagnais dans ton..."La grimpette
Le là-bas d'ici s'allongeait sur la ligne horizontale...
Le soleil s'y couchait à ses côtés...
Je descendais en rappel jusqu'à ta verticale...
Je ne décrochais pas et t'accompagnais dans ton escalade en corps dé...
Ce n'était pas un jeu de hasard...
Seulement un investissement en bourse...
C'était dans le regard de tes baisers que j'avais trouvé le courage de te grimper...
Délestée du sac à dos de ma timidité...
Je crapahutais de ta bouche à ton sexe avec agilité et sensualité...
Essoufflé, mais courageux mon cœur varappait une montagne de sentiments...
Nos corps étaient notre terrain d'aventure...
Nous évoluions à mains nues...
La vie était au bout de nos doigts...
Le vertige était jouissance...
Nos zones érogènes servaient de points d'ancrage...
Sans mousqueton nos langues s'y cramponnaient...
Nos caresses pour piolets permettaient une ascension sans risque...
Tu me donnais de la corde au fur et à mesure de la progression...
Jamais du mou...
Tu me promettais de m'attendre pour la descente...
Je m'attardais alors sur le bord du précipice...
Ultime regard au plus profond de nous...
D'où jaillirait une cascade d'émotions..." Extrait de mon recueil de pensées "Les mots derrière la porte" à feuilleter là : http://fidjibroustet.jimdo.com/
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"C'est dans le clair de l'obscur que j'ai rencontré un amour apeuré. Le petit être n'avait plus d'aile, qu'une plume pour écrire ses larmes. « Ce n'est pas que dans les yeux des filles qu'il y a de la..."C'est dans le clair de l'obscur que j'ai rencontré un amour apeuré. Le petit être n'avait plus d'aile, qu'une plume pour écrire ses larmes. « Ce n'est pas que dans les yeux des filles qu'il y a de la pluie », me disait-il. Blessé par sa flèche, il me racontait son agonie et celle de ses ongles trop noircis pour s'être cramponné à des lumières obscures. Dans le creux d'un rêve je l'ai accueilli et soigné. À ma joie d'être, j'ai ajouté quelques grammes du miel de mon passé, un
soupçon de plaisir amer, des voyelles de Rimbaud, des consonnes de Vian, un brin de sourire, quelques gouttes de mes cils et une pincée de sel d'orgueil. J'ai versé dans un bouillon de pétales de roses et de giroflées et laissé reposer au soleil de nuit sous la surveillance de Dame Coccinelle.. Durant toutes ces heures qui tendent leurs bras au jour, je veillais mon Angel. Au premier rayon du roi, j'utilisais une fine toile d'araignée pour filtrer ce breuvage dont les impuretés troublaient la sérénité. L'amour goûtait du bout de ses lèvres, puis, sans un mot, vida le verre en cristal de bohème. Le temps que je m'approche pour déposer un baiser sur son front fiévreux, il avait disparu...
Et ce n'est que quelques heures plus tard que dans le
miroir de la sagesse, je retrouvais dans mon reflet,
l'amour blotti au creux de mon regard de femme aimée."(c) Fidji Broustet Extrait de mon recueil de pensées "Les mots derrière la porte" possible de le feuilleter ici: http://fidjibroustet.jimdo.com/
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