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sur-Sollicité·e·s
Repose en nous aussi bien la capacité à percevoir – et donc, toujours, à interpréter -
que celle d’activement interpréter – et donc, toujours, de sur-interpréter -.
Celle...sur-Sollicité·e·s
Repose en nous aussi bien la capacité à percevoir – et donc, toujours, à interpréter -
que celle d’activement interpréter – et donc, toujours, de sur-interpréter -.
Celleux qui prétendent interpréter avec justesse
accusent souvent les autres de sur-interpréter.
Mais ce qu’illes jugent être justesse n’est que manque d’excès dans la sur-interprétation qu’illes pratiquent – de toute façon – malgré elleux.
Car c’est en dépassant l’excès d’interprétation, présent dans tout réflexion, par l’excès lui-même
qu’on en vient justement à découvrir merveilles.
Seulement, seulement.
Ce merveilleux mouvement éloigne bien souvent du perceptif initial.
Bien sûr il le transforme, et cet « initial » lui-même n’est autre que résultat de transformations.
Mais le soucis ne se situe pas là.
C’est de la capacité même à une relative passivité dans la perception dont on s’éloigne, à trop fréquenter cognition.
Méfions-nous de ce qui prêche compréhension
car à vouloir prendre à tout prix, on se retrouve à la merci de tout ce qui stimule.
Et nombreux·ses sont qui en jouent pour nous faire atteindre la sur-chauffe, et de l’énergie dissipée, alimenter leur machine.
Retrouvons joie à une certaine tendresse, dans la « passivité » des sens. Laissons-nous encore toucher par cette sensible sous-interprétation.
Car sans elle, qu’est-ce qui vaut la peine de ressentir ?
Mais méfions-nous, méfions-nous, méfions nous de qui prêche contre toute sur-chauffe, car ille la pratique ellui-même et voudrait vous en priver.
C’est une autre façon, de vous faire consentir.
Et bien souvent sa tempérance en chaleur, n’est que froideur.
Ma froideur préférée, celle qui me réchauffe,
c’est bien la froideur chaude.
Repose en nous aussi bien la capacité à percevoir – et donc, toujours, à interpréter -
que celle d’activement interpréter – et donc, toujours, de sur-interpréter -.
Celle...sur-Sollicité·e·s
Repose en nous aussi bien la capacité à percevoir – et donc, toujours, à interpréter -
que celle d’activement interpréter – et donc, toujours, de sur-interpréter -.
Celleux qui prétendent interpréter avec justesse
accusent souvent les autres de sur-interpréter.
Mais ce qu’illes jugent être justesse n’est que manque d’excès dans la sur-interprétation qu’illes pratiquent – de toute façon – malgré elleux.
Car c’est en dépassant l’excès d’interprétation, présent dans tout réflexion, par l’excès lui-même
qu’on en vient justement à découvrir merveilles.
Seulement, seulement.
Ce merveilleux mouvement éloigne bien souvent du perceptif initial.
Bien sûr il le transforme, et cet « initial » lui-même n’est autre que résultat de transformations.
Mais le soucis ne se situe pas là.
C’est de la capacité même à une relative passivité dans la perception dont on s’éloigne, à trop fréquenter cognition.
Méfions-nous de ce qui prêche compréhension
car à vouloir prendre à tout prix, on se retrouve à la merci de tout ce qui stimule.
Et nombreux·ses sont qui en jouent pour nous faire atteindre la sur-chauffe, et de l’énergie dissipée, alimenter leur machine.
Retrouvons joie à une certaine tendresse, dans la « passivité » des sens. Laissons-nous encore toucher par cette sensible sous-interprétation.
Car sans elle, qu’est-ce qui vaut la peine de ressentir ?
Mais méfions-nous, méfions-nous, méfions nous de qui prêche contre toute sur-chauffe, car ille la pratique ellui-même et voudrait vous en priver.
C’est une autre façon, de vous faire consentir.
Et bien souvent sa tempérance en chaleur, n’est que froideur.
Ma froideur préférée, celle qui me réchauffe,
c’est bien la froideur chaude.
- 2 Novembre 2019 16:08
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Capté·e·s
Tout vient à point
à qui sait attendre ?
Non pas !
Vient pas.
À part venir
sans part, venir
parvenir
On n’en peut plus d’attendre
à tordre nos corps
encore
Tension redemande
sa dose d’amand...Capté·e·s
Tout vient à point
à qui sait attendre ?
Non pas !
Vient pas.
À part venir
sans part, venir
parvenir
On n’en peut plus d’attendre
à tordre nos corps
encore
Tension redemande
sa dose d’amande
Grands coups d’extraction
Connexions pulsions.
Attendre est un maux
que l’on veut soigner
Du temps confisqué
Un rapport tronché
Instantané
instants années
Le temps de saisir
à quoi l’on assiste
Stimuli grossistes
réponse nerveuse
Plus rien ne consiste
malheureuses manœuvres
Éparpillé·e·s
à part piller
écarquillé·e·s
Écart qui est
La destruction organisée
de tout désir.
Du temps se saisir
long terme à mûrir
Terrestre
Atterrir
à temps, rire
attends de Rire
à tendre
le rire cosmique
le rire fou
plutôt que le fou-rire
La grave légèreté
attendrir
Tout vient à point
à qui sait attendre ?
Non pas !
Vient pas.
À part venir
sans part, venir
parvenir
On n’en peut plus d’attendre
à tordre nos corps
encore
Tension redemande
sa dose d’amand...Capté·e·s
Tout vient à point
à qui sait attendre ?
Non pas !
Vient pas.
À part venir
sans part, venir
parvenir
On n’en peut plus d’attendre
à tordre nos corps
encore
Tension redemande
sa dose d’amande
Grands coups d’extraction
Connexions pulsions.
Attendre est un maux
que l’on veut soigner
Du temps confisqué
Un rapport tronché
Instantané
instants années
Le temps de saisir
à quoi l’on assiste
Stimuli grossistes
réponse nerveuse
Plus rien ne consiste
malheureuses manœuvres
Éparpillé·e·s
à part piller
écarquillé·e·s
Écart qui est
La destruction organisée
de tout désir.
Du temps se saisir
long terme à mûrir
Terrestre
Atterrir
à temps, rire
attends de Rire
à tendre
le rire cosmique
le rire fou
plutôt que le fou-rire
La grave légèreté
attendrir
s'échoit
Je suis nulle part
Pourtant je suis là
Surtout je suis lasse
lâche
éparse
Mon corps, Là
Mais moi je peux pas.
J’ai cru, j’ai pensé
Que c’était pas grand-chose.
Les affaires, le lit, la dou...s'échoit
Je suis nulle part
Pourtant je suis là
Surtout je suis lasse
lâche
éparse
Mon corps, Là
Mais moi je peux pas.
J’ai cru, j’ai pensé
Que c’était pas grand-chose.
Les affaires, le lit, la douche
et le frigo : presque rien.
Tant qu’on a des repères…
En fait je suis toujours là-bas.
Que j’y reste ou que j’aille,
ça ne change pas.
Je ne suis que là-bas.
Même très loin dans ma fuite,
je n’amorce pas même
un semblant de départ.
Voyager
Construire, Développer
Ne m’est accessible
Sans terrier
Une grotte où stocker,
déposer.
Pas même accumuler,
Seulement me poser,
Reposer.
Préserver des ressources,
Une partie de moi,
qui -elle- ne bouge pas.
À ce jour je n’peux pas,
bouger, m’extraire, m’est impossible
Mes repères se résument
à l’intrusion.
En fait, là-bas,
je ne suis pas chez moi.
Je suis nulle part
Pourtant je suis là
Surtout je suis lasse
lâche
éparse
Mon corps, Là
Mais moi je peux pas.
J’ai cru, j’ai pensé
Que c’était pas grand-chose.
Les affaires, le lit, la dou...s'échoit
Je suis nulle part
Pourtant je suis là
Surtout je suis lasse
lâche
éparse
Mon corps, Là
Mais moi je peux pas.
J’ai cru, j’ai pensé
Que c’était pas grand-chose.
Les affaires, le lit, la douche
et le frigo : presque rien.
Tant qu’on a des repères…
En fait je suis toujours là-bas.
Que j’y reste ou que j’aille,
ça ne change pas.
Je ne suis que là-bas.
Même très loin dans ma fuite,
je n’amorce pas même
un semblant de départ.
Voyager
Construire, Développer
Ne m’est accessible
Sans terrier
Une grotte où stocker,
déposer.
Pas même accumuler,
Seulement me poser,
Reposer.
Préserver des ressources,
Une partie de moi,
qui -elle- ne bouge pas.
À ce jour je n’peux pas,
bouger, m’extraire, m’est impossible
Mes repères se résument
à l’intrusion.
En fait, là-bas,
je ne suis pas chez moi.
s'échoit
À ce jour je n'peux pas, bouger, m'extraire, m'est impossible Mes repères se résument à l'intrusion.
Fémilin
Comme une tentative
de délier le binaire,
Exclusivement perçue
à travers ce défaire
Les deux genres cis
Comme apposés, déposés,
exposés par l’androgyne
Explosés par delà
le regard des orig...Fémilin
Comme une tentative
de délier le binaire,
Exclusivement perçue
à travers ce défaire
Les deux genres cis
Comme apposés, déposés,
exposés par l’androgyne
Explosés par delà
le regard des origines.
Pas vraiment genre
Cependant assignée
néanmoins adressé
à ces agents du genre.
Mon a·genre m’a saignée
nageant parmi ces signes.
·
·
« Les étiquettes, c’est pour les bocaux »
m’a-t-on dit un jour.
Très bien.
Je t’en prie : trouves dont des mots qui n’en sont pas.
Puis reviens vite me voir,
me parler
de ta belle langue de silence
Comme une tentative
de délier le binaire,
Exclusivement perçue
à travers ce défaire
Les deux genres cis
Comme apposés, déposés,
exposés par l’androgyne
Explosés par delà
le regard des orig...Fémilin
Comme une tentative
de délier le binaire,
Exclusivement perçue
à travers ce défaire
Les deux genres cis
Comme apposés, déposés,
exposés par l’androgyne
Explosés par delà
le regard des origines.
Pas vraiment genre
Cependant assignée
néanmoins adressé
à ces agents du genre.
Mon a·genre m’a saignée
nageant parmi ces signes.
·
·
« Les étiquettes, c’est pour les bocaux »
m’a-t-on dit un jour.
Très bien.
Je t’en prie : trouves dont des mots qui n’en sont pas.
Puis reviens vite me voir,
me parler
de ta belle langue de silence
Fémilin
Pas vraiment genre Cependant assignée néanmoins adressé à ces agents du genre.
Stabilité chronique
Enfin la joie !
Non plus l’euphorie grimaçante
des affections grinçantes ;
Mais bien une inertielle
sérénité partielle.
Fort bien mais laquelle ?
Affinons donc nos gaietés,
distin...Stabilité chronique
Enfin la joie !
Non plus l’euphorie grimaçante
des affections grinçantes ;
Mais bien une inertielle
sérénité partielle.
Fort bien mais laquelle ?
Affinons donc nos gaietés,
distinguons une myriade
de façons d’éprouver
Tout ceci cependant
reste encore si fragile
La menace de rechute
La tension qui recrute
Marque du sceau du doute
ce qui reste de la route.
Malgré sérénité
Tout juste découverte
Frustration non conviée
Peut faire perdre l’entête
Celui que de chercher
Par delà rassurer
à ne plus fuir le vide
Mais bien à l’accepter
Plutôt qu’angoisses cribler
Par rugir, quémander
au monde entier d’un « CRIBLE ! »
Parties d’nous effacer.
Prenons plutôt celles-ci
Pour nos plus proches alliées
D’un langage singulier
Nous incitent à la vie
Enfin la joie !
Non plus l’euphorie grimaçante
des affections grinçantes ;
Mais bien une inertielle
sérénité partielle.
Fort bien mais laquelle ?
Affinons donc nos gaietés,
distin...Stabilité chronique
Enfin la joie !
Non plus l’euphorie grimaçante
des affections grinçantes ;
Mais bien une inertielle
sérénité partielle.
Fort bien mais laquelle ?
Affinons donc nos gaietés,
distinguons une myriade
de façons d’éprouver
Tout ceci cependant
reste encore si fragile
La menace de rechute
La tension qui recrute
Marque du sceau du doute
ce qui reste de la route.
Malgré sérénité
Tout juste découverte
Frustration non conviée
Peut faire perdre l’entête
Celui que de chercher
Par delà rassurer
à ne plus fuir le vide
Mais bien à l’accepter
Plutôt qu’angoisses cribler
Par rugir, quémander
au monde entier d’un « CRIBLE ! »
Parties d’nous effacer.
Prenons plutôt celles-ci
Pour nos plus proches alliées
D’un langage singulier
Nous incitent à la vie
Stabilité chronique
en traverse de la fugue par-delà les refuges au travers de mes singes je songe
éloge de la Lenteur
De part notre vie sociale, on se voit pris·es dans des rythmes collectifs.
Bien souvent, il se trouve que ces rythmes nous sont imposés.
D’autres fois, il s’avère difficile de...éloge de la Lenteur
De part notre vie sociale, on se voit pris·es dans des rythmes collectifs.
Bien souvent, il se trouve que ces rythmes nous sont imposés.
D’autres fois, il s’avère difficile de faire la distinction nette entre ce que l’on subit et ce à quoi on consent.
Participer à quelque activité collective nécessite de conjuguer les temporalités de chacun·e en vue d’en faire advenir une commune. Les conditions de son efficience sont nombreuses.
L’une d’elles semble invariablement être la disponibilité de chaque participant·e, sa disposition à adapter son rythme, ses mouvements propres, à la situation.
Il apparaît que nous n’ayons pas tou·te·s la même capacité d’accueil de ses variations,
la même aisance à la transformation.
Bien sûr il est ici question d’effort, de consentir à se faire violence.
L’imbrication de ce processus d’avec celui de se voir faire subir violence par autrui est à l’origine d’un stress social qui prend bien des formes.
L’estime que les autres nous portent, qu’elle prenne la forme de la culpabilité ou de la gratification, est un des mécanismes qui émergent, souvent inconsciemment, des groupes ; pour contraindre les individus à substituer leur intérêt propre à celui du collectif, instituant ainsi une certaine hiérarchie de ce qui devient désormais des priorités.
Ceci ne semble pas intégralement dénué de sens, dans la mesure où les intérêts individuels sont en partie liés à ceux des groupes.
Toutefois, l’attention portée aux individus, à leurs besoins, à leurs souffrances ; est trop souvent mise au second plan, sacrifiée sur l’autel de la valeur supérieure du groupe.
Alors on se comprime,
on se distend,
on dilate notre être pour combler la distance.
Seulement parfois ça pète,
une déchirure immense,
et personne pour recoudre, tulle gras ou pansement.
On en vient à incorporer en soi cette hiérarchie des priorités,
poussant au refoulement l’écoute
de ce qui en nous n’est pas le groupe.
Développer un autre rapport aux groupes
Apprendre les bienfaits de la négation
Poser clairement les limites
qui sont pour nous besoin
Écarter à présent
Éloges et Moralismes
qui cimentent le groupe.
Cimenter autrement
De part notre vie sociale, on se voit pris·es dans des rythmes collectifs.
Bien souvent, il se trouve que ces rythmes nous sont imposés.
D’autres fois, il s’avère difficile de...éloge de la Lenteur
De part notre vie sociale, on se voit pris·es dans des rythmes collectifs.
Bien souvent, il se trouve que ces rythmes nous sont imposés.
D’autres fois, il s’avère difficile de faire la distinction nette entre ce que l’on subit et ce à quoi on consent.
Participer à quelque activité collective nécessite de conjuguer les temporalités de chacun·e en vue d’en faire advenir une commune. Les conditions de son efficience sont nombreuses.
L’une d’elles semble invariablement être la disponibilité de chaque participant·e, sa disposition à adapter son rythme, ses mouvements propres, à la situation.
Il apparaît que nous n’ayons pas tou·te·s la même capacité d’accueil de ses variations,
la même aisance à la transformation.
Bien sûr il est ici question d’effort, de consentir à se faire violence.
L’imbrication de ce processus d’avec celui de se voir faire subir violence par autrui est à l’origine d’un stress social qui prend bien des formes.
L’estime que les autres nous portent, qu’elle prenne la forme de la culpabilité ou de la gratification, est un des mécanismes qui émergent, souvent inconsciemment, des groupes ; pour contraindre les individus à substituer leur intérêt propre à celui du collectif, instituant ainsi une certaine hiérarchie de ce qui devient désormais des priorités.
Ceci ne semble pas intégralement dénué de sens, dans la mesure où les intérêts individuels sont en partie liés à ceux des groupes.
Toutefois, l’attention portée aux individus, à leurs besoins, à leurs souffrances ; est trop souvent mise au second plan, sacrifiée sur l’autel de la valeur supérieure du groupe.
Alors on se comprime,
on se distend,
on dilate notre être pour combler la distance.
Seulement parfois ça pète,
une déchirure immense,
et personne pour recoudre, tulle gras ou pansement.
On en vient à incorporer en soi cette hiérarchie des priorités,
poussant au refoulement l’écoute
de ce qui en nous n’est pas le groupe.
Développer un autre rapport aux groupes
Apprendre les bienfaits de la négation
Poser clairement les limites
qui sont pour nous besoin
Écarter à présent
Éloges et Moralismes
qui cimentent le groupe.
Cimenter autrement
La perte
Il est des plus belles choses,
qui tombent dans l’oubli
Comme des plus hostiles,
qui marquent les esprits.
Les premières font de l’éphémère,
le sel de la vie ;
Les secondes sont des poids,
qu...La perte
Il est des plus belles choses,
qui tombent dans l’oubli
Comme des plus hostiles,
qui marquent les esprits.
Les premières font de l’éphémère,
le sel de la vie ;
Les secondes sont des poids,
qui contraignent celle-ci.
Accepter l’amnésie
du moins partielle ;
C’est tuer l’archiviste
ses toc et ses séquelles,
Qui chaque enfant traumatise
du fardeau de l’histoire,
Qu’il faudrait s’il vous plaît
minimum tout savoir.
Apprendre ce n’est pas,
connaître tout à tout
Bien plutôt par-delà,
se faire un goût à nous
Des vestiges constituer,
ce qui par-delà âges
Entre toutes ces données,
devient notre héritage.
Pour ce faire faut bien sûr,
des traces du passage
Ce qui de ce passé,
a pu être témoigné.
Prenons garde cependant,
lorsqu’on produit archives ;
De ne pas, entre temps,
perdre de vue la cime
Celle qui, du présent,
cet éphémère infime
Fait toujours mouvement,
vie en définitive.
Car léguer totalement, c’est figer le présent.
Il est des plus belles choses,
qui tombent dans l’oubli
Comme des plus hostiles,
qui marquent les esprits.
Les premières font de l’éphémère,
le sel de la vie ;
Les secondes sont des poids,
qu...La perte
Il est des plus belles choses,
qui tombent dans l’oubli
Comme des plus hostiles,
qui marquent les esprits.
Les premières font de l’éphémère,
le sel de la vie ;
Les secondes sont des poids,
qui contraignent celle-ci.
Accepter l’amnésie
du moins partielle ;
C’est tuer l’archiviste
ses toc et ses séquelles,
Qui chaque enfant traumatise
du fardeau de l’histoire,
Qu’il faudrait s’il vous plaît
minimum tout savoir.
Apprendre ce n’est pas,
connaître tout à tout
Bien plutôt par-delà,
se faire un goût à nous
Des vestiges constituer,
ce qui par-delà âges
Entre toutes ces données,
devient notre héritage.
Pour ce faire faut bien sûr,
des traces du passage
Ce qui de ce passé,
a pu être témoigné.
Prenons garde cependant,
lorsqu’on produit archives ;
De ne pas, entre temps,
perdre de vue la cime
Celle qui, du présent,
cet éphémère infime
Fait toujours mouvement,
vie en définitive.
Car léguer totalement, c’est figer le présent.
La perte
Névrose existentielle que celle qui veut transmettre intégralement aux générations suivantes.
À nos ami·e·s invisibles
Oui le sensible est magnifique ;
est même bien plus que ça,
donne un goût électrique, quand on lui tend le bras.
Mais peut-on sérieusement parler d’évidences ?
Admettons
...À nos ami·e·s invisibles
Oui le sensible est magnifique ;
est même bien plus que ça,
donne un goût électrique, quand on lui tend le bras.
Mais peut-on sérieusement parler d’évidences ?
Admettons
Moi, ça me fait penser à ces moments où je sais comme instinctivement ce qui est bon pour moi, de quoi mon corps doit se nourrir.
Alors je ne peux parler que de mes évidences sensibles.
Non prétendre connaître celles des autres
et encore moins qu’elles soient les mêmes que
les miennes.
Dans un prétendu monde magique
où mes joies, mes souffrances,
seraient communes aux autres.
En fait, ce monde ne serait même pas souhaitable,
désirable.
·
Nous ne formons pas un seul corps.
Le mien n’est pas le tien,
à cela il est nécessaire, de consentir.
·
Et ça n’a rien de triste !
Au contraire ça me grise,
car sans cette séparation,
pas de rencontre possible.
·
Aux pulsions fusionnelles,
qui toujours détruisent,
et chantage affectif, s’insinue dans l’emprise ;
Y opposons la joie,
de notre solitude
Ce beau sensible à soi,
une certaine attitude
La peau enfin redécouvre,
comme sa propre douceur,
Le contact du toucher,
seulement si sans malheur.
On pourrait même atteindre,
Une telle présence à soi,
Arrêter même de craindre,
L’abandon, celui-là.
Oui le sensible est magnifique ;
est même bien plus que ça,
donne un goût électrique, quand on lui tend le bras.
Mais peut-on sérieusement parler d’évidences ?
Admettons
...À nos ami·e·s invisibles
Oui le sensible est magnifique ;
est même bien plus que ça,
donne un goût électrique, quand on lui tend le bras.
Mais peut-on sérieusement parler d’évidences ?
Admettons
Moi, ça me fait penser à ces moments où je sais comme instinctivement ce qui est bon pour moi, de quoi mon corps doit se nourrir.
Alors je ne peux parler que de mes évidences sensibles.
Non prétendre connaître celles des autres
et encore moins qu’elles soient les mêmes que
les miennes.
Dans un prétendu monde magique
où mes joies, mes souffrances,
seraient communes aux autres.
En fait, ce monde ne serait même pas souhaitable,
désirable.
·
Nous ne formons pas un seul corps.
Le mien n’est pas le tien,
à cela il est nécessaire, de consentir.
·
Et ça n’a rien de triste !
Au contraire ça me grise,
car sans cette séparation,
pas de rencontre possible.
·
Aux pulsions fusionnelles,
qui toujours détruisent,
et chantage affectif, s’insinue dans l’emprise ;
Y opposons la joie,
de notre solitude
Ce beau sensible à soi,
une certaine attitude
La peau enfin redécouvre,
comme sa propre douceur,
Le contact du toucher,
seulement si sans malheur.
On pourrait même atteindre,
Une telle présence à soi,
Arrêter même de craindre,
L’abandon, celui-là.
Se comprendre
Refuser le règne de l’implicite,
de certaines « évidences »
qui font faire le tri entre les soit-disant « vrai·e·s » qui comprennent
et les autres
qui seraient indignes d’être co...Se comprendre
Refuser le règne de l’implicite,
de certaines « évidences »
qui font faire le tri entre les soit-disant « vrai·e·s » qui comprennent
et les autres
qui seraient indignes d’être considéré·e·s ;
C’est chercher à bâtir autre chose :
peut-être un espace pour la transformation,
refuser de sans cesse faire groupe.
Car malgré les formes modernes de « toiles » qu’ils prennent,
les groupes sont toujours ces instruments de sélection sociale
avec un dedans,
un dehors,
un « t’en es ou t’en es pas ? »
Et c’est bien triste,
et le mot est par trop faible.
Ça ronge toute envie de participer ;
ça rend toute amitié politique marquée du fer rouge de la stratégie
aux yeux de laquelle seul compte le groupe,
ses intérêts, sa survie.
Et cela nécessairement, oppose à d’autres groupes,
dans une sorte de guerre interne que les gen·te·s maudissent
en maudissant les autres groupes
et non ce mécanisme :
celui des groupes qui se constituent souvent malgré même
les gen·te·s qui en sont.
Car l’implicite, c’est rendre impossible la rencontre
avec un·e autre ; ce·lle·lui qui n’a pas les mêmes évidences que soi.
Et la rencontre c’est magnifique,
ça jaillit, ça fuse,
ça remet en mouvement nos pensées figées,
qui déjà sédimentent depuis bien trop de temps,
ça recraquelle,
la pâte qui a séché.
Si seul ne suffit pas,
il reste nécessaire,
pour rencontre se faire :
essayons l’explicite.
Refuser le règne de l’implicite,
de certaines « évidences »
qui font faire le tri entre les soit-disant « vrai·e·s » qui comprennent
et les autres
qui seraient indignes d’être co...Se comprendre
Refuser le règne de l’implicite,
de certaines « évidences »
qui font faire le tri entre les soit-disant « vrai·e·s » qui comprennent
et les autres
qui seraient indignes d’être considéré·e·s ;
C’est chercher à bâtir autre chose :
peut-être un espace pour la transformation,
refuser de sans cesse faire groupe.
Car malgré les formes modernes de « toiles » qu’ils prennent,
les groupes sont toujours ces instruments de sélection sociale
avec un dedans,
un dehors,
un « t’en es ou t’en es pas ? »
Et c’est bien triste,
et le mot est par trop faible.
Ça ronge toute envie de participer ;
ça rend toute amitié politique marquée du fer rouge de la stratégie
aux yeux de laquelle seul compte le groupe,
ses intérêts, sa survie.
Et cela nécessairement, oppose à d’autres groupes,
dans une sorte de guerre interne que les gen·te·s maudissent
en maudissant les autres groupes
et non ce mécanisme :
celui des groupes qui se constituent souvent malgré même
les gen·te·s qui en sont.
Car l’implicite, c’est rendre impossible la rencontre
avec un·e autre ; ce·lle·lui qui n’a pas les mêmes évidences que soi.
Et la rencontre c’est magnifique,
ça jaillit, ça fuse,
ça remet en mouvement nos pensées figées,
qui déjà sédimentent depuis bien trop de temps,
ça recraquelle,
la pâte qui a séché.
Si seul ne suffit pas,
il reste nécessaire,
pour rencontre se faire :
essayons l’explicite.
Poussière des toiles
Tout est finalement vain,
Juste en dernière instance.
Il nous reste le chemin,
Celui-là nous fait danses
Tenir au creux demain,
Avant que de tout rendre.
Préhandé·e·s par les sens...Poussière des toiles
Tout est finalement vain,
Juste en dernière instance.
Il nous reste le chemin,
Celui-là nous fait danses
Tenir au creux demain,
Avant que de tout rendre.
Préhandé·e·s par les sens,
Et muté·e·s par l’errance ;
Comme poussé·e·s à apprendre
Des mouvements de la transe ;
Déroutons pas à pas,
¿ Insoutenable ? Silence
Remplir partout de sens,
Logiques évidences ;
Rassurantes ¡ Bruyances !
Échos interminables
En tapissons l’espace,
Partout porte notre tâche ;
Onde représentation,
Voir, mais qu’en projetant ;
Vernis des illusions,
Indiscernable instant.
Du vide se combler,
Pour mieux le fuir malgré,
On tombe, sans cesse relevé·e·s,
Par quelque mot apposé.
Semblons détricoter,
Cet attachement premier,
Une chose à raconter,
À mettre dans le gosier
Mais réellement on souffre,
Cherche à coloniser ;
Tout aux abords du gouffre,
Petits drapeaux plantés.
Signatures déployées,
Droits d’auteurs aux aguets ;
Nous n’y laissons pas prendre,
La seule beauté des Andes
Plutôt que toutes ces plaintes,
Déferlant dans l’arpente
D’accepter préférons,
L’Étrange disparition.
Tout est finalement vain,
Juste en dernière instance.
Il nous reste le chemin,
Celui-là nous fait danses
Tenir au creux demain,
Avant que de tout rendre.
Préhandé·e·s par les sens...Poussière des toiles
Tout est finalement vain,
Juste en dernière instance.
Il nous reste le chemin,
Celui-là nous fait danses
Tenir au creux demain,
Avant que de tout rendre.
Préhandé·e·s par les sens,
Et muté·e·s par l’errance ;
Comme poussé·e·s à apprendre
Des mouvements de la transe ;
Déroutons pas à pas,
¿ Insoutenable ? Silence
Remplir partout de sens,
Logiques évidences ;
Rassurantes ¡ Bruyances !
Échos interminables
En tapissons l’espace,
Partout porte notre tâche ;
Onde représentation,
Voir, mais qu’en projetant ;
Vernis des illusions,
Indiscernable instant.
Du vide se combler,
Pour mieux le fuir malgré,
On tombe, sans cesse relevé·e·s,
Par quelque mot apposé.
Semblons détricoter,
Cet attachement premier,
Une chose à raconter,
À mettre dans le gosier
Mais réellement on souffre,
Cherche à coloniser ;
Tout aux abords du gouffre,
Petits drapeaux plantés.
Signatures déployées,
Droits d’auteurs aux aguets ;
Nous n’y laissons pas prendre,
La seule beauté des Andes
Plutôt que toutes ces plaintes,
Déferlant dans l’arpente
D’accepter préférons,
L’Étrange disparition.
Poussière des toiles
Les paupières s'entrouvrent à peine Qu'on est déjà entrain de peindre
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