Heure
Dimanche, 27 Décembre 2020 16:00 - 17:00
Catégorie
Lieu
Zoom
Traduction de l'appel Maratona virtuale per la libertà
France
Depuis neuf mois maintenant, les prisonniers de toute l'Italie se trouvent en zone rouge permanente, privés des droits les plus élémentaires et de la chaleur de l'affection. Les entretiens avec les membres de la famille, seul moment dans le système carcéral permettant de maintenir les liens avec les proches, ont été pratiquement suspendus et remplacés par des entretiens virtuels. Les limitations supplémentaires, la peur et la propagation de Covid-19 dans les prisons au cours des deux derniers mois, rendent la condition "normale" de privation de liberté encore plus lourde à supporter, transformant la punition du crime en torture et, dans certains cas, en condamnation à une mort certaine.
Les dizaines d'appels lancés par les familles, les opérateurs et les associations, afin que soit mis en place, y compris pour les prisons, un plan pour faire face à l'urgence pandémique de manière ciblée et efficace, en protégeant la population carcérale contre le risque de contagion, sont restés vains. Le gouvernement et le Parlement ont pu transformer une urgence sanitaire en une urgence criminalité, en déchargeant sur la peau des prisonniers les coûts d'une campagne électorale permanente basée sur la peur et l'insécurité sociale qui, en fait, efface les droits humains et constitutionnels les plus fondamentaux.
Un parlement qui aurait dû demander haut et fort l'amnistie et le pardon pour toutes et tous, qui aurait dû exiger le respect du droit à la santé également pour la population carcérale et qui, au lieu de cela, continue de garder le silence sur les treize morts de Modène, Ascoli et Rieti et sur les centaines de personnes torturées et massacrées parce qu'elles réclamaient des droits.
Le dimanche 27, nous nous réunirons sur cette place virtuelle pour amplifier les voix des prisonniers et des femmes détenues à travers celles de leurs familles et de leurs sympathisants. Chacun peut intervenir pour saluer, afficher un signe avec une pensée ou même simplement le nom de ses proches.
Ne les laissons pas seuls.
-> Lien (zoom) pour rejoindre le Marathon <-
Les dizaines d'appels lancés par les familles, les opérateurs et les associations, afin que soit mis en place, y compris pour les prisons, un plan pour faire face à l'urgence pandémique de manière ciblée et efficace, en protégeant la population carcérale contre le risque de contagion, sont restés vains. Le gouvernement et le Parlement ont pu transformer une urgence sanitaire en une urgence criminalité, en déchargeant sur la peau des prisonniers les coûts d'une campagne électorale permanente basée sur la peur et l'insécurité sociale qui, en fait, efface les droits humains et constitutionnels les plus fondamentaux.
Un parlement qui aurait dû demander haut et fort l'amnistie et le pardon pour toutes et tous, qui aurait dû exiger le respect du droit à la santé également pour la population carcérale et qui, au lieu de cela, continue de garder le silence sur les treize morts de Modène, Ascoli et Rieti et sur les centaines de personnes torturées et massacrées parce qu'elles réclamaient des droits.
Le dimanche 27, nous nous réunirons sur cette place virtuelle pour amplifier les voix des prisonniers et des femmes détenues à travers celles de leurs familles et de leurs sympathisants. Chacun peut intervenir pour saluer, afficher un signe avec une pensée ou même simplement le nom de ses proches.
Ne les laissons pas seuls.
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