Cette page compile un ensemble de liens qui traitent de la fachosphère au sein de la lutte antipasse et antivax.
COMMUNIQUÉ de l'Action Antifasciste de l'Ain (AAA)
Après la manifestation du samedi 28 août 2021.
Alors que plusieurs de ses membres ont participé à toutes les manifestations de cet ...COMMUNIQUÉ de l'Action Antifasciste de l'Ain (AAA)
Après la manifestation du samedi 28 août 2021.
Alors que plusieurs de ses membres ont participé à toutes les manifestations de cet été, le collectif Action Antifasciste de l'Ain a lancé un appel à constituer un bloc anti-autoritaire et social contre le passe sanitaire, à l’occasion de la manifestation organisée samedi 28 août à Bourg en Bresse.
Notre bloc a rassemblé une cinquantaine de personnes portant les couleurs antifascistes et scandant les slogans et chansons antifascistes et anticapitalistes habituelles. Le passe sanitaire est une loi sécuritaire de plus, nouvel instrument de contrôle de la population s’ajoutant à toutes les lois fascisantes contre lesquelles nous avons lutté toute l’année. Il masque l’incapacité du gouvernement à mettre en place une politique sanitaire démocratique et juste socialement : les personnes non vaccinées pour une raison ou une autre subissent une suspension intolérable de droits (à la santé, au travail, aux loisirs...) ; alors même que tests et vaccins contre le COVID sont d’un accès difficile particulièrement en zone rurale en raison de la dématérialisation et de la diminution des structures de soin (il faut disposer d’un véhicule, de temps en semaine, d’une solution de garde d’enfants, d’Internet et maîtriser le français). Le collectif Action Antifasciste de l’Ain revendique :
•L’abrogation de toutes les lois sécuritaires : loi « sécurité globale », loi sur le renseignement, lois instaurant l’état d’urgence (sanitaire ou antiterroriste), loi instaurant le passe sanitaire, etc.•Des moyens financiers et humains suffisants dans les hôpitaux publics et les Ehpad pour garantir un accès égal aux soins.
•Des embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires.
•La levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique.
•L'abandon des lois et projets sur l'assurance chômage et les retraites et de toute sanction amenant à restreindre les droits des personnes vaccinées ou non.
Notre participation collective à la manifestation de samedi 28 août a suscité des réactions individuelles contraires. De nombreuses personnes nous ont remercié.es. D’autres, ne voyant pas les drapeaux et signes d’extrême droite et/ou religieux, demandent à ce que partis (de gauche) et syndicats ne s’expriment pas et/ou abandonnent leurs drapeaux au motif que la manifestation serait apolitique. Nous invitons les personnes de bonne foi à échanger avec nous en face à face : nous ne discutons pas virtuellement. Aux autres, nous n'avons rien à dire. Nous dénonçons la récupération des manifestations contre le passe sanitaire par l’extrême droite, qui saisit l’occasion pour diffuser ses idées fascistes, antisémites, masculinistes, individualistes, antivax en utilisant la violence. Les manifestations contre la loi instaurant le passe sanitaire ont une nature politique par essence. Afficher des couleurs claires n’est pas une agression, c’est situer un point de vue. C'est aussi une manière de permettre à différentes personnes opposées au passe sanitaire, quelles que soient leurs appartenances (politiques, religieuses...), et quel que soit leur avis au sujet de la vaccination, de rejoindre et de participer en toute sécurité à la mobilisation en cours. En effet, au cours des différentes manifestations, des camarades ont été agressé.es verbalement ou physiquement : chahut pendant une prise de parole, tracts arrachés des mains et jetés à la poubelle, interpellations violentes, drapeau arraché et déchiré... Toutes les personnes réticentes à la vaccination ne sont bien sûr pas d’extrême droite. En revanche, appeler à gommer toute identité politique, syndicale ou associative permet à l’extrême droite de propager tranquillement son discours et ses codes tout en perpétrant ses agressions. Nous sommes antifascistes. Nous ne laisserons pas faire ces agressions. Il n’y a pas, il n’y aura jamais d’union sacrée pour nous avec le fascisme.
Contact : actionantifascistedelain@riseup.net. AAA, c'est : ATTAC, la LDH, LFI, CGT Educ'action 01, NPA, MNL, UCL, Solidaires, SUD Educ et des individu.es non organisé.es ou hors-organisation.
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Lors de la sixième manifestation à Bourg-en-Bresse, un militant du NPA - sans cacher son appartenance politique - prend la parole comme l’on fait d’autres intervenant.es, mais lui se fait conspu...Lors de la sixième manifestation à Bourg-en-Bresse, un militant du NPA - sans cacher son appartenance politique - prend la parole comme l’on fait d’autres intervenant.es, mais lui se fait conspuer par la foule. Cet incident est le plongement d’apparitions de plus en fréquentes de sympathisant.es plus ou moins déclaré.es de l’extrême-droite. L’Action Antifasciste de l’Ain (AAA) décide donc d’appeler à un bloc Antifa pour la septième manif anti passe, notamment pour une politique sanitaire juste et pour combattre l’extrême-droite.
Rendez-vous est donné face à la préfecture, où dans un petit square se déroulent les prises de paroles des organisateur.trices auto-désigné.es. Le propos est anti passe, mais aussi antivax, prêchant la protection des enfants (qui ne serait pas pour), l’apolitisme, les soins alternatifs, reinfocovid plate-forme de réinformation - en fait de désinformation - très droitière est bien présente.
La manifestation se met en marche pour un parcours qui va durer 8 kms. Le bloc Antifa est groupé, ses trois mégaphones donnent le ton avec une Internationale qui énerve plusieurs manifestant.es en périphérie du bloc, mais les 30 à 40 militant.es Antifas dissuadent ces énervés d’aller au-delà de quelques insultes à distance. La parcours sera aussi l’occasion pour des personnes de venir nous faire la morale sur l’apolitisme et l’unité qui sont de vieilles antiennes d’extrême-droite. Au fil des kms le bloc se distendant, des manifestant.es s’y retrouvent inséré.es sans à priori toujours s’en rendre compte, mais parfois aussi délibérément, affichant un soutien discret, mais affirmé. Telles ces deux retraitées qui pouffaient régulièrement en entendant les nombreux slogans anti Macron et antifascistes. L’une d’elles viendra d’ailleurs nous raconter que son père était un militant antifasciste à l’époque ou des monstres comme Franco gouvernaient une partie de l’Europe.
Pas vraiment de traces de la flicaille, une voiture de la police municipale se trouvant sur le côté de la manif est applaudie par quelques manifestant.es, « Police partout, justice nulle part » répond aux applaudissements. Les CRS feront leur apparition devant le centre hospitalier pour en barrer l’accès, il est demandé de s’asseoir en signe de protestation. En quoi s’asseoir est-t-il un signe de résistance ? Le bloc antifa reste debout : « l’hôpital n’est pas une entreprise, les patients ne sont pas des clients ».
D’un pas un peu plus lent, le cortège reprend la direction de la préfecture et le square attenant qui va voir des prises de paroles sans ambiguïtés clore l’après-midi. En résumé : « Les syndicats (CNT, CGT Educ’action) et les partis (NPA) n’avaient rien à faire là, samedi prochain nous leur arracherons leurs drapeaux ». Le ton et le propos sont menaçants, ils s’appuient de nouveau sur cet apolitisme et cette unité de façade utilisés pour masquer l’engagement très à droite (sous différentes formes) de ceux qui s’expriment.
Après de tels propos c’est la préoccupation qui anime les membres du bloc antifa qui sont toujours présent.es. Faut il revenir samedi prochain, mais bien plus nombreux.ses ? Ces personnes ont elles des accointances avec des militant.es d’extrême-droite plus organisé.es et plus déterminé.es qui pourraient faire leur apparition pour la 8e manif ? Que faire avec la « gauche » qui ne veut pas défiler derrière « eux » ? Les avis sont partagés, mais il va falloir se décider rapidement, car si la présence de nombreux « conspis-patriotes », ne fait pas d’une manif un rassemblement fasciste, cela ne dédouane pas la gauche, qu’elle soit révolutionnaire ou réformiste, de ses responsabilités.
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Une des prises de paroles : "Julie avait seulement 13 ans lorsque les violences sexuelles ont commencé. Entre 2008 et 2010, les pompiers de Paris interviennent 130 fois, ils connaissent alors très b...Une des prises de paroles : "Julie avait seulement 13 ans lorsque les violences sexuelles ont commencé. Entre 2008 et 2010, les pompiers de Paris interviennent 130 fois, ils connaissent alors très bien Julie, son état de santé, son traitement, son âge, et sa vulnérabilité, ils ont même établi une relation de confiance avec sa famille. Elle subit ces viols jusque dans l'hôpital pédopsychiatrique dont elle était patiente. L'instruction a duré 10 ans, sur les 20 pompiers 17 ne sont même pas mis en examen et exercent toujours leur fonction et les trois autres sont poursuivis pour "atteinte sexuelle".
Si aujourd'hui ces enfants, ces femmes ne sont pas reconnus par la justice française comme des victimes de viols, alors qu'est-ce qu'un viol ? Le viol existe-t-il seulement en doit ? Ou bien les critères pour le qualifier sont-ils si restrictifs qu'ils excluent 99% des situations vécues par les victimes ? Et si tel est le cas peut-on encore parler de justice ? Car c'est bien l'État en tant qu'instance de la domination qui va nier jusqu'à l'abjecte violence de ces faits et protéger les violeurs. Les institutions étatiques organisent et perpétuent les violences contre les femmes. L'impunité dont bénéficient les agresseurs assure la perpétuation du système. L'État est responsable de l’oppression et de l'exploitation patriarcale, c'est sa structure qui organise et permet ces violences que nous devons combattre.
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