On commence à peine...
Dis-moi, copain, c'est quoi qui te tracasse ?
Hier tu étais dans une forme olympique
Tu avais même un p'tit peu d'ambition…
Hé ! Copain, Tu sais...
Si tu tombes, un ami sort de l'ombre...
Je voudrais, sans la nommer
Te parler d'elle
Bien-aimée ou mal aimée
Elle est fidèle
Et si tu veux Que je te la présente
On l'appelle Révolution Permanente...
C'est elle que tu....
Ne laisse pas tomber, elle est si fragile,
Être une révolte libéré, tu sais c'est pas si facile.....
Tu penses savoir, ce qu’il t’attend, qui tu es…. Tu commences à peine….
" Et la guerre est à peine commencée...... »
Oui ! Mais on n’est pas prêt .....
"Cette insurrection qui vient...." ?
Elle est là !
On l'attendait tous, on la fantasmait.......
Mais on est tout petit.... On n’est pas armé
On n’est pas encore assez armé......
Le grand soir ! !! Le grand saut !!!
La grande explosion..... De matraque et de bout de chairs
Explosion de grenades, Derrière les barrières…
On commence à peine…
Nous sommes
Les sans-papiers
Les tas de vie en suspens
Tous ceux que le monde a mis en sursis
Les peuples que l’on pille et les femmes que l’on viole
Le cri qui enjambe les mensonges
Nous avons élu domicile dans la rue
Car seule la rue entend
Il y a des silences que l’on vomit
Des solitudes mortes-nées
Des planètes assassinées
Et sous les paupières …
Le reflet d’un monde d’objet
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés….
Les fusillés les affamés
Reviennent vers nous du fond du passé
Rien n’a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence…
Un camp de concentration ?
Peu importe !
Que le monde devienne un camp de concentration… ?
Grâce à l’excellente éducation que je lui ai donné,
Mon fils fera partie de ceux qui surveilleront les prisonniers depuis les miradors.
Peu importe…
Peu importe !
Peur importe…
On nous terrorise pour nous mettre les uns contre les autres,
Français contre étranger,
Immigrés réguliers contre irréguliers
On nous terrorise en obligeant nombre d’entre nous à la clandestinité
Avec les flics sur le dos et la peur des expulsions
L’état et les patrons poussent des milliers d’individus dans l’ombre
Pour les rendre encore plus docile à l’exploitation
On nous terrorise avec l’image de l’étranger barbare et intégriste
Pour nous faire accepter plus de restriction, plus de contrôle,
Plus de précarité ou bien pour nous faire aimer une identité nationale fausse et vide
Si le capitalisme ne respecte pas les frontières pourquoi les exploités devrait-ils le faire
On nous terrorise avec les flics dans les quartiers, avec des rafles policières
La criminalité c’est le prétexte
Le véritable Objectif c’est de faire baisser la tête à tous
On nous terrorise avec la prison ou les expulsions, les camps de retentions
Plus les pauvres se haïssent, plus les riches s’engraissent
On nous terrorise en nous faisant croire que les terroristes sont ceux qui luttent
Contre les états et leurs patrons
Et non pas ceux qui bombarde des populations entières, qui colonisent des territoires
En rasant des maisons avec des bulldozers
Il est temps que la peur change de camp
Il est temps que de la haine entre les races
On passe à la solidarité de classe
A la guerre des exploités contre les exploiteurs
Il est temps de se lever et de se mettre en marche
De se lever…
Et de se mettre en marche…
Six mètres…
- Et puis s'y mettre,
Mais s'y mettre tous !
L’envie de plus rien
- Ou juste de bloquer les freins
L'envie de faire sauter la chaîne
D'une overdose d'oxygène
- Déserter à vingt centimètres
À vingt centimètres du fil
Se fondre et regarder la file
- Des autres qui passent devant
Les applaudir, le nez au vent
Refuser le prix de l'effort
D'être le plus beau, le plus fort
Ni dieux devant, ni chiens aux trousses
- S'y mettre !
S'y mettre tous et plus de maître
Que le désir d'être et renaître
Se redresser, lever la jambe
- Être ensemble
Vainqueurs, tous ensemble
- Des millions de prem's ex aequo
- Millions de champions illégaux
Ensemble, escalader les marches
Tous ensemble, passer sous l'arche
Plus de dirigeants, plus d’états
Plus de dirigeants, plus d’états
Pour profiter de nos combats
- S'y mettre, plus qu'à s'y mettre
Plus qu'à s'y mettre...
Mix de Dj-Rie-Doute - 2019 :
• Copain - Evelyne Gallet
• Le chant des partisans
• Sans la nommer – Georges Moustaki
• Femmes libérées – Cookie Dingler
• Lilith
• Les Indignés – Ernest Pépin
• La vie s’écoule, la vie s’enfuit – Raoul Vanegeim
• Extrait de Terreur et possession de PMO
• Que la peur – Yves Perrat
• Six mètre – Alain Leprest
Hier tu étais dans une forme olympique
Tu avais même un p'tit peu d'ambition…
Hé ! Copain, Tu sais...
Si tu tombes, un ami sort de l'ombre...
Je voudrais, sans la nommer
Te parler d'elle
Bien-aimée ou mal aimée
Elle est fidèle
Et si tu veux Que je te la présente
On l'appelle Révolution Permanente...
C'est elle que tu....
Ne laisse pas tomber, elle est si fragile,
Être une révolte libéré, tu sais c'est pas si facile.....
Tu penses savoir, ce qu’il t’attend, qui tu es…. Tu commences à peine….
" Et la guerre est à peine commencée...... »
Oui ! Mais on n’est pas prêt .....
"Cette insurrection qui vient...." ?
Elle est là !
On l'attendait tous, on la fantasmait.......
Mais on est tout petit.... On n’est pas armé
On n’est pas encore assez armé......
Le grand soir ! !! Le grand saut !!!
La grande explosion..... De matraque et de bout de chairs
Explosion de grenades, Derrière les barrières…
On commence à peine…
Nous sommes
Les sans-papiers
Les tas de vie en suspens
Tous ceux que le monde a mis en sursis
Les peuples que l’on pille et les femmes que l’on viole
Le cri qui enjambe les mensonges
Nous avons élu domicile dans la rue
Car seule la rue entend
Il y a des silences que l’on vomit
Des solitudes mortes-nées
Des planètes assassinées
Et sous les paupières …
Le reflet d’un monde d’objet
Sans rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés….
Les fusillés les affamés
Reviennent vers nous du fond du passé
Rien n’a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence…
Un camp de concentration ?
Peu importe !
Que le monde devienne un camp de concentration… ?
Grâce à l’excellente éducation que je lui ai donné,
Mon fils fera partie de ceux qui surveilleront les prisonniers depuis les miradors.
Peu importe…
Peu importe !
Peur importe…
On nous terrorise pour nous mettre les uns contre les autres,
Français contre étranger,
Immigrés réguliers contre irréguliers
On nous terrorise en obligeant nombre d’entre nous à la clandestinité
Avec les flics sur le dos et la peur des expulsions
L’état et les patrons poussent des milliers d’individus dans l’ombre
Pour les rendre encore plus docile à l’exploitation
On nous terrorise avec l’image de l’étranger barbare et intégriste
Pour nous faire accepter plus de restriction, plus de contrôle,
Plus de précarité ou bien pour nous faire aimer une identité nationale fausse et vide
Si le capitalisme ne respecte pas les frontières pourquoi les exploités devrait-ils le faire
On nous terrorise avec les flics dans les quartiers, avec des rafles policières
La criminalité c’est le prétexte
Le véritable Objectif c’est de faire baisser la tête à tous
On nous terrorise avec la prison ou les expulsions, les camps de retentions
Plus les pauvres se haïssent, plus les riches s’engraissent
On nous terrorise en nous faisant croire que les terroristes sont ceux qui luttent
Contre les états et leurs patrons
Et non pas ceux qui bombarde des populations entières, qui colonisent des territoires
En rasant des maisons avec des bulldozers
Il est temps que la peur change de camp
Il est temps que de la haine entre les races
On passe à la solidarité de classe
A la guerre des exploités contre les exploiteurs
Il est temps de se lever et de se mettre en marche
De se lever…
Et de se mettre en marche…
Six mètres…
- Et puis s'y mettre,
Mais s'y mettre tous !
L’envie de plus rien
- Ou juste de bloquer les freins
L'envie de faire sauter la chaîne
D'une overdose d'oxygène
- Déserter à vingt centimètres
À vingt centimètres du fil
Se fondre et regarder la file
- Des autres qui passent devant
Les applaudir, le nez au vent
Refuser le prix de l'effort
D'être le plus beau, le plus fort
Ni dieux devant, ni chiens aux trousses
- S'y mettre !
S'y mettre tous et plus de maître
Que le désir d'être et renaître
Se redresser, lever la jambe
- Être ensemble
Vainqueurs, tous ensemble
- Des millions de prem's ex aequo
- Millions de champions illégaux
Ensemble, escalader les marches
Tous ensemble, passer sous l'arche
Plus de dirigeants, plus d’états
Plus de dirigeants, plus d’états
Pour profiter de nos combats
- S'y mettre, plus qu'à s'y mettre
Plus qu'à s'y mettre...
Mix de Dj-Rie-Doute - 2019 :
• Copain - Evelyne Gallet
• Le chant des partisans
• Sans la nommer – Georges Moustaki
• Femmes libérées – Cookie Dingler
• Lilith
• Les Indignés – Ernest Pépin
• La vie s’écoule, la vie s’enfuit – Raoul Vanegeim
• Extrait de Terreur et possession de PMO
• Que la peur – Yves Perrat
• Six mètre – Alain Leprest
Français
Oui ce serait super de l'entendre !
Après plusieurs lectures, on entend le rythme... Comme un battement de coeur qui s'accélère parfois quand le texte tressaille d'impatience et vibre d'enthousiasme.